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Lutte contre la précarité énergétique : ce qui change au 1er janvier 2025

Sommaire
    1.    Les enjeux de la précarité énergétique en 2025
    2.    Évolutions du dispositif des Certificats d’Économies d’Énergie (CEE)
    3.    MaPrimeRénov’ : vers plus de soutien pour les ménages modestes
    4.    Obligations renforcées pour les bailleurs
    5.    Synergie entre l’État, les collectivités et les acteurs du bâtiment
    6.    Conclusion : une dynamique favorable à la transition énergétique

 

1. Les enjeux de la précarité énergétique en 2025

 

La précarité énergétique concerne des millions de foyers en France qui peinent à se chauffer correctement ou à faire face à leurs factures d’énergie. Avec l’augmentation du coût de la vie et l’urgence climatique, la lutte contre ce phénomène est devenue une priorité nationale. Les nouvelles mesures qui entrent en vigueur au 1er janvier 2025 visent à encourager davantage de ménages à réaliser des travaux de rénovation afin de réduire leur consommation d’énergie et d’améliorer leur confort thermique.

    Chiffre clé : Selon l’Observatoire National de la Précarité Énergétique (ONPE), près de 12 millions de personnes seraient touchées par la précarité énergétique en France.

 

Sources :
    •    Batinfo – “Lutte contre la précarité énergétique : CEE, MaPrimeRénov’, ce qui change au 1er janvier 2025”
    •    Ministère de la Transition écologique

 

2. Évolutions du dispositif des Certificats d’Économies d’Énergie (CEE)

 

a) Ciblage renforcé sur les ménages modestes

Les fournisseurs d’énergie (appelés “obligés”) doivent désormais se concentrer davantage sur les foyers modestes et très modestes, conformément aux objectifs gouvernementaux. Les primes CEE attribuées à ces ménages augmentent, afin de favoriser la réalisation de travaux de rénovation conséquents (isolation, changement de mode de chauffage, etc.).

 

b) Plafonds révisés

À partir du 1er janvier 2025, le plafond des primes CEE est revu à la hausse pour certaines opérations spécifiques considérées comme prioritaires (isolation complète, rénovation globale performante…). En revanche, les opérations jugées moins efficaces ou moins urgentes bénéficient d’un soutien financier réduit.

 

c) Simplification des démarches

Le gouvernement poursuit sa volonté de simplifier l’accès aux CEE :
    •    Une seule plateforme en ligne pour déposer sa demande,
    •    Des documents justificatifs unifiés pour tous les fournisseurs,
    •    Des délais de validation raccourcis pour accélérer le démarrage des travaux.

 

Sources :
    •    Legifrance – Réglementation CEE
    •    Agence de la Transition Écologique (ADEME)

 

3. MaPrimeRénov’ : vers plus de soutien pour les ménages modestes

 

a) Critères d’éligibilité élargis

Le dispositif MaPrimeRénov’ continue de s’adapter pour couvrir un plus grand nombre de ménages. Dès 2025, de nouvelles catégories de revenus pourraient être intégrées, permettant à des foyers initialement exclus de bénéficier de ce coup de pouce.

 

b) Montants révisés à la hausse pour certains travaux

Pour encourager la rénovation performante, les plafonds de prise en charge augmentent dans le cadre de rénovations globales (traitement des passoires thermiques, changement de chaudière au fioul vers une pompe à chaleur, etc.). Les propriétaires bailleurs sont également éligibles, sous réserve de respecter des engagements de mise en location.

 

c) Articulation avec les CEE

Afin de faciliter le financement, MaPrimeRénov’ et les CEE deviennent de plus en plus complémentaires :
    •    Possibilité de cumuler plus aisément ces deux aides,
    •    Les montants cumulés peuvent parfois couvrir jusqu’à 80% des dépenses engagées pour les ménages les plus modestes.

 

Sources :
    •    ANAH (Agence Nationale de l’Habitat)
    •    Batinfo – Actualités sur MaPrimeRénov’

 

4. Obligations renforcées pour les bailleurs

 

Dans la continuité de la lutte contre les passoires thermiques, les bailleurs sont de plus en plus incités à rénover leurs logements :
    1.    Obligation de décence énergétique : À partir du 1er janvier 2025, les logements dont le DPE (Diagnostic de Performance Énergétique) est classé G (puis F, selon le calendrier) ne pourront plus être loués.
    2.    Sanctions financières accrues : Les propriétaires négligents risquent des amendes et une suspension du bail si les travaux ne sont pas réalisés dans les délais.
    3.    Accès aux aides facilité : Pour mener à bien leurs rénovations, les bailleurs peuvent également bénéficier de MaPrimeRénov’ et des CEE, à condition de conserver les loyers dans des limites raisonnables.

 

Sources :
    •    Loi Climat et Résilience (2021)
    •    FNAIM – Informations propriétaires-bailleurs

 

5. Synergie entre l’État, les collectivités et les acteurs du bâtiment

 

a) Programmes régionaux et locaux

De nombreuses régions renforcent leurs primes locales ou leurs dispositifs d’accompagnement (audit énergétique gratuit, plateforme de conseil, etc.) pour encourager la rénovation. Certaines intercommunalités ou métropoles proposent également des chèques rénovation cumulables avec MaPrimeRénov’.

 

b) Professionnalisation du secteur

Pour répondre à la demande croissante en travaux de rénovation, les professionnels du bâtiment sont encouragés à se former aux labels et certifications RGE (Reconnu Garant de l’Environnement). Cela permet de garantir la qualité des chantiers et de rassurer les ménages dans leur démarche.

 

c) Lien avec la transition écologique

Ces mesures s’inscrivent dans une ambition plus vaste : réduire l’empreinte carbone du secteur du bâtiment, qui représente près de 25% des émissions de gaz à effet de serre en France.

 

Sources :
    •    Batinfo – Aides locales et dispositifs régionaux
    •    Fédération Française du Bâtiment (FFB)

 

6. Conclusion : une dynamique favorable à la transition énergétique

 

Au 1er janvier 2025, la lutte contre la précarité énergétique franchit une nouvelle étape, avec un renforcement significatif des aides et des obligations pour accélérer la rénovation des logements. Les dispositifs CEE et MaPrimeRénov’ évoluent pour s’adresser davantage aux ménages en difficulté, tandis que les bailleurs sont mis face à leurs responsabilités pour éradiquer les passoires thermiques. Cette convergence d’initiatives, soutenue par l’État, les collectivités et les professionnels du secteur, crée un contexte porteur pour la transition énergétique. Les particuliers et les investisseurs ont tout intérêt à saisir ces opportunités pour améliorer le confort, la valeur et la durabilité de leurs biens immobiliers.

 

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Chez ImmoSalignac, nous vous aidons à décrypter les nouvelles mesures et à profiter au mieux des dispositifs en place (CEE, MaPrimeRénov’, aides locales). N’hésitez pas à nous contacter pour bénéficier d’un accompagnement personnalisé et réussir votre projet de rénovation en 2025.

 

Sources principales :
    •    Batinfo – “Lutte contre la précarité énergétique : CEE, MaPrimeRénov’, ce qui change au 1er janvier 2025”
    •    Agence Nationale de l’Habitat (Anah)
    •    Ministère de la Transition écologique
    •    Legifrance – Réglementations en vigueur